Printemps lacustre

Dans cette peinture, le printemps éclot au bord d’un lac imaginaire, où la lumière se reflète comme une pluie d’éclats. Les rouges, or et turquoise s’entrelacent pour célébrer la renaissance des eaux. L’élan central semble un souffle, une énergie neuve qui jaillit de la surface et s’élève vers le ciel. La nature y apparaît transfigurée, à la fois végétale, minérale et liquide. Le regard perçoit une germination, comme si le lac lui-même portait en son sein les promesses d’un jardin secret. Chaque teinte devient sève, chaque vibration un bourgeon de clarté. Dans ce foisonnement coloré, l’âme retrouve l’émerveillement simple des renaissances. N’est-ce pas ainsi que la peinture nous ramène toujours au seuil d’une saison intérieure ?