BIOGRAPHIE
Résumé de la page :
L'artiste Eliora Bousquet, née à Angoulême en 1970, dessine et peint depuis l'âge de sept ans. Ses tableaux, codés, remplis de symboles et largement inspirés par la poésie romantique du dix-neuvième siècle, constituent un langage à part entière.
ARTISTE DANS L'ÂME
"Cette vie artistique - que nous savons ne pas être la vraie - me paraît si vivante, que ce serait ingrat que de ne pas s'en contenter. Votre profession, c'est de faire ce pour quoi vous êtes faits. Et que vous exercez avec une telle passion et une telle intensité, que c'est comme répondre à un appel sur le plan spirituel."
Vincent Van Gogh
Française de nationalité et de coeur, je suis née à Angoulême, patrie des Valois, en 1970. J'espère mourir jeune... le plus tard possible!
Artiste professionnelle résidant à Paris, je peins et dessine depuis l'âge de sept ans.
La création, quelles que soient ses formes, a toujours été ma passion. C'est aujourd'hui devenu plus que cela: une raison de vivre et un leitmotiv permanent.
Etrangement, c'est la poésie qui m'a donné la passion des couleurs... puis l'envie de m'exprimer librement par le dessin et la peinture : Charles Baudelaire, Théodore de Banville, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo et plus tard John Keats, William Blake et autres poètes romantiques de la seconde moitié du 19° siècle. J'étais - et suis toujours - fascinée par la portée symbolique des associations de mots et de couleurs dans l'utilisation savante, faite par ces poètes, de métaphores, périphrases, oxymores et autres images surréalistes. Parmi celles qui m'interpelaient lorsque j'étais enfant : "voir la vie en rose", "espérer des lendemains bleus", "être vert de rage", "rire jaune", "faire grise mine", "partir à l'heure bleue", "avoir le moral gris comme la pluie",...
"La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent."
Charles Baudelaire, "Correspondances", Les fleurs du mal, 1861
Parce que je suis romantique, nostalgique et idéaliste, ces associations m'ont d'abord inspiré des poèmes.
Puis, combinées à de la musique - notamment classique et jazz - elles ont nourri mon imaginaire jusqu'à me persuader que la peinture, qui permet de définir la plus large palette possible de couleurs, est, bien plus qu'un art : un langage à part entière, trouvant sa source dans la musicalité des choses. Un langage silencieux, certes, mais qui, contrairement aux mots, ignore les frontières de la langue et permet donc une liberté d'expression totale...