Quintessence (317)

Dans cette toile surgit comme un œil cosmique ouvert sur l’infini. Les anneaux blancs et verts dessinent une spirale vivante, rappelant les galaxies en rotation, mais aussi la croissance d’une cellule observée au microscope. Au cœur, la matière se densifie en une profondeur vert sombre, comme un noyau prêt à éclore. Autour, les rouges, les ors et les violets vibrent en couronnes ardentes, semblables à des flammes protectrices. C’est un mouvement double : aspiration vers le centre et expansion vers l’extérieur, cycle éternel où tout converge et se déploie dans le même souffle. On y ressent à la fois la stabilité d’un axe et la liberté d’une danse sans fin. L’impression est celle d’un portail : passage entre le visible et l’invisible, entre le fini et l’infini. Peut-être cet œil n’est-il pas seulement celui de l’univers, mais aussi celui de l’âme qui contemple sa propre origine. Mais si tout en nous reflète ce grand cercle vivant, que voyons-nous vraiment lorsque nous regardons l’infini ?