Quintessence (985)

Cette toile s’ouvre sur un océan de bleus en mouvement, parcouru de lueurs dorées et orangées qui éclatent comme des braises sous-marines. Les formes semblent tantôt coralliennes, tantôt cosmiques, comme si les abysses rejoignaient les cieux dans une même expansion. Les blancs lumineux apportent une clarté fragile, éclats d’écume ou fragments d’étoiles, suspendus dans le flux. Chaque nuance respire la vitalité, l’élan premier d’une matière en transformation. L’œil plonge et se laisse emporter dans cette immensité fluide, où chaque cellule est une promesse, chaque éclat une naissance. Ici, l’eau et le feu, la douceur et la fulgurance se répondent et s’équilibrent. Tout est jaillissement, tout est souffle, tout est célébration de la vie qui s’invente sans cesse. Et si l’infini n’était rien d’autre que ce mouvement ininterrompu où la couleur se fait lumière ?