Quintessence (230)

Cette toile s’ouvre comme une fresque de songes, où les verts foisonnants se mêlent aux violets profonds, tissant l’impression d’une forêt aquatique aux allures cosmiques. Des formes semblent surgir comme des êtres mi-végétaux, mi-stellaires, se déployant dans un espace sans frontières. La lumière blanche éclatant au centre devient une source, un foyer d’où tout semble s’élancer. Les rouges et les orangés apparaissent tels des cœurs ardents battant au milieu de la composition, tandis qu’à droite, une étoile blanche resplendit dans une irisation de bleu et de pourpre. Elle attire le regard comme un point d’élévation, rappelant que dans toute matière existe une promesse de lumière. La toile respire le mystère de la métamorphose : ce qui est minéral devient floral, ce qui est floral devient constellation. Les couleurs glissent et se répondent, abolissant toute séparation entre terre et ciel, entre profondeur et infini. Alors une question s’élève, douce et insistante : et si, au cœur de chaque fragment de vie, se cachait déjà l’étoile que nous sommes appelés à devenir ?