Quintessence (1002)

Un vertige cosmique envahit cette toile, où chaque cellule colorée semble vibrer comme un monde miniature. Les pourpres et les bleus s’entrelacent en volutes profondes, tandis qu’un filament rouge incandescent serpente au centre, tel un courant de lave ou une comète traçant sa route dans l’infini. Les éclats blancs jaillissent comme des geysers de lumière, contrastant avec l’opacité des zones sombres qui rappellent les gouffres stellaires ou abyssaux. On hésite : s’agit-il d’une plongée microscopique dans le cœur d’un organisme vivant ou d’une traversée à l’échelle galactique ? Chaque détail invite à changer d’échelle, à se perdre dans l’infiniment petit pour mieux retrouver l’infiniment grand. Et si, au fond, ces deux voyages n’étaient qu’une seule et même aventure intérieure ?