Quintessence (1007)

Un courant de couleurs traverse la toile comme une onde cosmique en mouvement. Les teintes se diluent, se superposent, se coulent les unes dans les autres, telles des rivières d’air et d’eau qui s’unissent en une seule respiration. Les bulles apparaissent comme des constellations liquides, éclatant dans des rouges ardents, des verts profonds et des bleus translucides. Rien n’est figé : la matière s’écoule, les formes s’étirent, se fondent, se dissipent, comme si l’univers tout entier se réinventait à chaque seconde. Ici, le regard se perd dans une néBULLEuse de songes, hésitant entre le ciel et l’océan, entre la genèse et l’infini. Chaque coulure semble raconter une histoire silencieuse, chaque éclat de lumière un mystère à deviner. N’est-ce pas là une invitation à se demander si l’univers lui-même n’est pas un immense océan fluide, traversé de vagues colorées, où nos rêves deviennent des planètes éphémères ?