Quintessence (1067)

Un jaillissement incandescent traverse cette toile comme une comète enflammée, traînant derrière elle des gerbes d’or et de cuivre. Les oranges et les jaunes éclatent en lumière ardente, tandis que les pourpres et violets s’étirent en nappes profondes, mystérieuses et vibrantes. Des filaments blancs et turquoise fendent la composition, semblables à des éclairs cosmiques qui relient les dimensions entre elles. En haut, un éclat rose et vert surgit comme une aurore boréale, suspendue dans le silence de l’espace. L’ensemble respire la collision des éléments, leur fusion alchimique dans un mouvement irrépressible. Ici, chaque couleur semble une force vitale, chaque éclat une étincelle d’univers en devenir. La peinture devient météore, énergie pure, messagère flamboyante des mondes en expansion.