Quintessence (1084)

Cette toile s’embrase d’un jaillissement rouge incandescent qui se déploie comme une flamme ardente, venant rencontrer le bleu profond des abysses. Entre ces deux pôles, l’or s’infiltre, comme une alchimie secrète qui cherche à réconcilier le feu et l’eau. Les formes semblent s’enlacer et se repousser tour à tour, dessinant des mouvements tourbillonnants, semblables à des vagues qui se brisent ou à des laves qui s’élancent. L’intensité du rouge et la densité du bleu se confrontent sans concession, mais de cette confrontation naît une beauté singulière : celle de l’équilibre dans la tension. La peinture invite à contempler cette union des contraires comme une métaphore de la vie elle-même : lorsque le feu du cœur rencontre la profondeur des océans intérieurs, une énergie nouvelle s’élève, créatrice et lumineuse. Ne serait-ce pas dans cette rencontre, parfois explosive, que se cache le secret de l’élan vital ?