Quintessence (1149)

Cette toile évoque un récif corallien cosmique, où la lumière se décompose en mille éclats chatoyants. Le violet et l’orange se dressent comme des coraux incandescents, dressant leurs ramures translucides vers l’infini. Le rouge vif jaillit par endroits, semblable à la vie palpitante des anémones ou au souffle ardent d’un volcan marin. Autour, des bleus profonds et des turquoises s’étendent en nappes mouvantes, comme des eaux célestes en perpétuel remous. On croit voir des colonies entières de cellules vivantes, des alvéoles colorées qui respirent au rythme secret de l’univers. Le regard se perd dans ce foisonnement, entre la densité de la matière et la légèreté des bulles de lumière. C’est une véritable symphonie aquatique, mais suspendue entre ciel et mer, comme si l’océan avait trouvé refuge au cœur des étoiles. Et si, finalement, les récifs coralliens n’étaient que le reflet terrestre de ces jardins cosmiques cachés dans l’infini ?