Quintessence (1219)

Une onde ardente traverse cette toile, rouge et écarlate, telle une coulée de feu céleste jaillissant dans l’infini. Autour, les turquoises et verts viennent tempérer cette incandescence, comme des éclats d’océan surgis au cœur des flammes. Les ors et les cuivres scintillent tels des métaux en fusion, tandis que des touches de magenta et de violet s’entrelacent en volutes mystérieuses. Quelques éclats de vert vif, posés comme des étincelles, rappellent la vivacité d’une nature renaissante. Ici, le chaos devient spectacle, le tumulte se transforme en harmonie. On y perçoit le souffle d’un volcan cosmique, l’élan créateur qui consume et illumine tout à la fois. C’est une peinture de feu et de lumière, une ode flamboyante au pouvoir vital de la couleur.