Quintessence (1307)

Cette toile s’ouvre comme une fresque cosmique éclatante où les bleus profonds, les verts lumineux et les orangés flamboyants se côtoient dans une effusion vibrante. La zone supérieure, traversée d’éclats dorés et pourpres, évoque un ciel en combustion, tandis que la partie inférieure se pare de nuances aquatiques, rappelant la fluidité des lagunes ou des glaciers en fonte. Les cellules, disséminées comme des étoiles ou des coraux, ajoutent une texture vivante qui relie le monde marin et l’espace céleste. Les gouttes rouges ponctuant la composition apparaissent comme autant de signes, des pulsations rythmiques qui rappellent la vitalité de l’ensemble. Tout semble ici basculer dans une expansion : la matière éclate, se mélange et s’élève, créant un dialogue permanent entre terre, eau et ciel. C’est une vision à la fois tellurique et aérienne, où la peinture prend l’allure d’une cartographie imaginaire de l’univers en mouvement.