Quintessence (1312)

Cette toile s’organise autour d’un jaillissement central où le blanc et le rouge tracent une ouverture lumineuse, presque comme une faille ardente. De part et d’autre, les masses colorées se déploient en contrastes saisissants : à gauche, les gris et les pourpres s’entrelacent dans une densité presque minérale, tandis qu’à droite, les verts et les jaunes éclatants diffusent une énergie plus vive et solaire. Les cellules, foisonnantes et variées, rappellent autant des alvéoles organiques que des constellations dispersées dans l’espace. Les zones d’ombre et de lumière se répondent, créant une tension visuelle qui donne au tableau un souffle dramatique et vibrant. L’ensemble semble raconter un passage, une traversée entre obscurité et clarté, entre repli et expansion. Cette œuvre incarne l’esprit du ciel en métamorphose : à la fois refuge et élan, elle nous invite à contempler l’instant fragile où tout peut basculer vers une nouvelle naissance.