Quintessence (1314)

Un embrasement flamboyant surgit à gauche de cette toile, rouge et or comme une gerbe solaire qui éclate en pleine expansion. Il rencontre un flux turquoise et bleu profond, vaste comme un océan cosmique, où se dessinent des filaments délicats, semblables à des racines d’étoiles. Entre ces deux forces, un fil d’or scintille, fragile et puissant, reliant la chaleur ardente au souffle glacé. Des éclats violets et des gouttelettes rouges se dispersent partout, comme une pluie de météores suspendue dans le silence de l’espace. Ici, chaque couleur devient vibration, chaque cellule une pulsation de vie. L’ensemble respire la tension des contraires : le feu et l’eau, la densité et la fluidité, l’ombre et la lumière. Tout se heurte, tout s’unit, dans une chorégraphie qui semble infinie. Est-ce le portrait d’un univers en pleine gestation, ou bien l’écho flamboyant d’une éternelle collision créatrice ?