Quintessence (1373)

Cette toile s’étire en une diagonale vibrante, comme une fracture lumineuse qui traverse l’espace. Les verts intenses dominent la scène, semblables à une rivière céleste ou à une coulée de sève, tandis que les bleus et les pourpres s’y entremêlent dans un mouvement fluide. Les bruns et les ors, plus denses, rappellent une terre brûlante ou des roches incandescentes, ancrant l’ensemble dans une dimension tellurique. Les touches d’orange et les éclaboussures dynamiques au sommet ajoutent une impression d’élan, comme si l’énergie débordait de la toile. Tout ici respire la circulation, le passage, le flux vital qui relie le ciel et la matière. C’est une peinture de tension et d’équilibre, où la lumière semble jaillir du chaos des couleurs, rappelant que la création est toujours en marche, dans un dialogue incessant entre ordre et mouvement.