Quintessence (1374)

Cette toile s’élève comme une cascade cosmique, jaillissant de l’infini pour irriguer un monde en gestation. Les verts et les turquoises s’entrelacent en alvéoles lumineuses, rappelant la luxuriance des forêts coralliennes, tandis que des traînées blanches et dorées fendent la composition telles des chutes d’eau étoilées. Des éclats rouges se dispersent tout autour, semblables à des graines de feu ou à des créatures marines phosphorescentes animant ce paysage suspendu. Les bleus profonds et les violets, en arrière-plan, apportent la profondeur d’un océan sans fond, où la lumière vient se dissoudre. L’ensemble semble respirer, vibrer, comme une symphonie végétale et aquatique à l’échelle de l’univers. C’est une vision d’abondance et de jaillissement, un Eden mouvant où l’eau, la lumière et la vie se confondent en une seule pulsation. Peut-être est-ce la mémoire d’une source originelle, ou l’annonce d’une création encore à venir ?