Quintessence (476)

Dans cette peinture, un torrent de lumière se déploie en cascades de turquoise, de cuivre et de blanc, traversant la toile comme une marée en pleine expansion. Des cellules irisées émergent partout, tantôt coraux, tantôt galaxies, créant une cartographie vivante où se croisent mer et cosmos. Les rouges profonds et les ors flamboyants ponctuent la composition de pulsations ardentes, comme des cœurs battants dans la matière. L’œil s’y perd, happé par la richesse des textures, entre les zones calmes et limpides et les abîmes denses et mystérieux. La toile respire une énergie fluide, organique, presque tellurique : on y perçoit le souvenir de terres en formation, le souffle d’océans naissants. C’est un monde qui s’invente sous nos yeux, fait de fragments et d’élans unifiés dans une seule respiration.