Quintessence (613)

Un torrent de couleurs traverse cette toile, éclatant comme une artère cosmique en pleine expansion. Les verts jaillissent en éclats végétaux, se mêlant aux bleus profonds des abysses, tandis que les rouges intenses coulent comme des veines de lave, palpables et vibrantes. À gauche, un soleil d’or et d’orange diffuse sa chaleur, éclairant la fluidité mouvante des éléments. Chaque fragment respire une énergie vitale, une fusion entre organique et cosmique, entre terre, mer et ciel. On y perçoit la force d’un jaillissement, la brutalité d’une éruption et la douceur d’une vague qui s’étire. Ici, tout est circulation, tout est battement, comme si la toile avait capté le rythme secret du vivant. Elle évoque une cartographie intérieure, celle d’un corps-univers en perpétuel mouvement.