Quintessence (615)

Cette toile s’embrase d’un tumulte incandescent, où les rouges, orangés et ors se déchaînent comme une coulée de lave cosmique. En contrepoint, des verts profonds et des nuances de turquoise viennent tempérer l’ardeur, semblables à des vagues de fraîcheur jaillies de l’infini. Les violets et pourpres serpentent entre les masses flamboyantes, comme des veines mystérieuses où circule la mémoire des astres. Chaque cellule semble vibrer d’une énergie souterraine, donnant l’impression que la toile respire et palpite. Ici, le chaos se fait matrice, le feu devient germination. C’est une scène de métamorphose, un instant suspendu où l’univers se forge dans la collision des éléments. L’œuvre incarne l’alchimie des contraires : brûlure et apaisement, ombre et lumière, destruction et renaissance.