Quintessence (683)

Cette toile s’ouvre sur un jaillissement turquoise, semblable à une vague cosmique qui emporte tout sur son passage. Les bleus profonds et lumineux s’élancent vers la droite comme une respiration infinie, tandis qu’à gauche, des terres rougeâtres et grises se morcellent en fragments telluriques. Les gouttelettes orangées apparaissent comme des soleils dispersés, reliant les deux mondes, éclats d’énergie entre le minéral et l’éthéré. En arrière-plan, des filets blancs se déploient tels des éclairs, révélant l’intensité du mouvement. L’ensemble respire une dualité féconde : la densité de la matière et la fluidité de l’eau, la pesanteur et l’envol, le chaos et la lumière. Ici, le regard plonge dans une frontière mouvante, cet instant fragile où un univers s’effondre pour en engendrer un autre.