Quintessence (707)

Dans cette peinture, un tourbillon d’éléments se déploie avec une intensité vibrante : le bleu azur et le turquoise jaillissent comme des rivières célestes, traversant des nappes d’ocre et de brun, denses comme des terres ancestrales. Les éclats rouges, projetés en éclaboussures, rythment la toile comme des battements de cœur cosmiques. Au centre, les blancs laiteux et lumineux semblent ouvrir un passage, une respiration, comme une faille vers l’infini. Les pourpres et violets se glissent entre les couches, apportant une profondeur mystérieuse, tandis que les gouttelettes orange s’illuminent en constellations dispersées. L’ensemble respire l’énergie brute des commencements, l’alchimie des contraires en fusion : eau et feu, terre et lumière. Ici, chaque mouvement raconte une genèse, chaque éclat incarne la mémoire d’un univers en pleine expansion.