Quintessence (945)

Une voûte azurée se déploie au sommet de cette toile, constellée de points blancs et orangés comme un ciel nocturne traversé de météores. Mais ce ciel pourrait tout aussi bien être une mer profonde, agitée de bulles et d’organismes phosphorescents. En contrebas, les pourpres et les ors se mêlent dans un foisonnement qui rappelle à la fois les coraux des récifs et les nuées cosmiques. Chaque cellule, chaque éclat de couleur semble vibrer de sa propre lumière intérieure, comme une myriade de mondes miniatures. La frontière entre l’infiniment grand et l’infiniment petit s’efface, laissant place à un univers total, où les galaxies ressemblent aux fonds marins, et où les océans s’ouvrent comme des constellations liquides. Sommes-nous en train de plonger ou de nous envoler ?