Quintessence (978)

Cette toile se déploie comme une marée en furie, où le rouge incandescent envahit l’espace, tel un fleuve de lave ou un désert embrasé. Autour, les bleus se fragmentent en vagues mouvantes, rappelant la mer qui tente de contenir cette ardeur flamboyante. Des touches jaunes et orangées surgissent comme des étincelles, tandis que des sphères violacées flottent, planètes ou coraux, oscillant entre ciel et océan. L’ensemble vibre d’une intensité presque organique, comme si la matière était prise dans une lutte entre le feu et l’eau, entre l’expansion et l’apaisement. Chaque regard y découvre un nouvel équilibre fragile, toujours menacé, toujours renaissant. Est-ce une collision cosmique ou la respiration d’un monde sous-marin ? Peut-être les deux, réunis dans un même souffle.