L'île de Platon

Dans cette peinture, les couleurs éclatent comme les fragments d’une cité engloutie, suspendue entre mémoire et mythe. L’orange incandescent se déploie comme un soleil couchant, rappelant l’éclat perdu de l’Atlantide décrite par Platon. Les violets et les turquoises se mêlent aux ors, suggérant la richesse d’un monde à la fois réel et rêvé, où splendeur et chute s’entrelacent. La composition évoque l’instant fragile où une civilisation bascule : entre grandeur et disparition, entre lumière et abîme. Le cercle sombre, tel un vortex, semble aspirer le regard, image du gouffre qui engloutit et conserve à la fois. Pourtant, des éclats lumineux persistent, comme des vestiges survivants dans la mémoire collective. Cette œuvre nous interpelle : qu’est-ce qui, dans nos propres vies, mérite d’être préservé de l’oubli ? Et si chaque Atlantide intérieure, perdue dans nos abîmes, recelait encore une vérité à transmettre ?