Quintessence (1020)

Une source lumineuse jaillit au cœur de cette toile, se divisant en bras incandescents qui se répandent comme des fleuves d’or et de feu. Les rouges, les oranges et les jaunes se déploient en coulées ardentes, irradiant vers l’azur et les mauves profonds qui les enveloppent. L’ensemble évoque un paysage paradisiaque, une vision originelle où la lumière se fait eau, et l’eau se fait lumière. On croit voir les bras d’un fleuve mythique, comme ceux de l’Eden, traversant un jardin de couleurs éternelles. Chaque cellule, chaque détail semble vibrer comme une semence de vie déposée dans le tissu du monde. C’est une peinture de l’abondance et du partage, où tout circule, se divise et se multiplie, sans jamais se perdre. Le regard est invité à suivre ces rivières flamboyantes, à se laisser emporter vers un ailleurs sacré.