Quintessence (1037)

Un vaste tourbillon s’enroule au cœur de cette toile, comme l’œil d’un cyclone ou le noyau d’une galaxie en formation. Autour de ce centre gris en spirale, les rouges, jaunes et orangés s’enflamment en nappes incandescentes, rappelant une coulée de lave ou la chaleur des entrailles terrestres. Les bleus, en contraste, s’étendent comme des vagues d’écume ou des nébuleuses glacées, équilibrant la fougue des couleurs ardentes. Les cellules, denses et multiples, semblent vibrer comme des organismes vivants, des coraux grouillants ou des étoiles en gestation. L’ensemble respire une énergie circulaire, une pulsation qui attire et repousse à la fois, comme un souffle cosmique. Est-ce le cœur d’un volcan marin, ou bien l’écho visuel du big bang ? Peut-être les deux, car la vie et l’univers naissent du même vertige.