Quintessence (1053)

Dans cette peinture, une vague de couleurs se déploie en cascade, où le rouge profond s’entrelace aux bleus vibrants dans un maillage délicat. Les ocres et orangés apportent une chaleur tellurique, comme une lave souterraine qui affleure, tandis que les blancs forment des filaments aériens, semblables à une écume ou à des constellations reliées par des fils invisibles. La diagonale orangée et magenta qui fend la toile agit comme une éclaireuse, guidant le regard entre ciel et profondeur. On croit percevoir des fragments de coraux, des galaxies miniatures, des veines minérales : autant de mondes en fusion dans une même trame. L’ensemble vibre comme une partition colorée où chaque note est un éclat de vie. Est-ce un océan incandescent ou une fresque cosmique ? Peut-être une invitation à reconnaître la même énergie créatrice, qu’elle s’incarne dans l’eau ou dans les étoiles.