Quintessence (1101)

Cette toile s’embrase de contrastes vifs, où le rouge incandescent rencontre l’azur profond. Entre ces mondes opposés, une coulée de lumière se déploie, comme une rivière de feu traversant un océan de glace. Les bulles turquoise éclatent en éclats cristallins, tandis que des taches orangées surgissent comme des météores traversant un ciel en fusion. Ici, tout est mouvement : la matière s’écoule, se heurte, se mélange dans une danse sans fin. Les frontières disparaissent, les couleurs se confondent et se répondent, comme si chaque nuance cherchait à se souvenir d’une origine commune. Le spectateur est happé par ce tourbillon cosmique, oscillant entre la flambée terrestre et l’immensité céleste. Est-ce une tempête sous-marine, un ciel en feu, ou bien le rêve d’un univers où l’eau et l’air ne font plus qu’un ?