Quintessence (1161)

Cette toile se déploie comme une partition élémentaire où chaque couleur devient une note vibrant dans l’orchestre du cosmos. Le bleu, tantôt profond tantôt vaporeux, évoque l’immensité de l’eau et du ciel, ces espaces d’infini qui accueillent nos élans et nos rêves. L’orange et le rouge, en échos ardents, rappellent la ferveur du feu, énergie qui embrase et transforme. Le vert et l’or, disséminés par touches, révèlent la force fertile de la Terre, matrice des commencements. Enfin, le blanc lumineux glisse entre les formes, telle la trace subtile de l’éther, reliant tous les éléments dans une même respiration. Tout y semble en mouvement, comme si la toile chantait l’unité profonde entre matière et esprit. Et si ce jaillissement n’était autre que le reflet de l’harmonie invisible qui soutient l’univers ?