Quintessence (1170)

Des éclats rouge orangé explosent sur cette toile comme des étincelles solaires dispersées par une bourrasque. Autour, les bleus et turquoises s’écoulent en nappes fluides, rappelant le mouvement des courants marins ou celui des nébuleuses en expansion. Le blanc lumineux agit comme un souffle d’air, une respiration qui allège l’intensité incandescente. Les violets, les ors et les touches brunes ajoutent une profondeur terrestre, presque organique, où l’œil croit deviner des racines ou des sédiments. L’ensemble évoque une scène de métamorphose, un monde en train de se recomposer entre explosion et apaisement. Est-ce une mer en furie, un ciel en flammes, ou la genèse silencieuse d’un univers parallèle ? Peut-être un peu de tout cela, car la toile semble contenir à la fois le chaos et la promesse d’un nouvel équilibre.