Quintessence (1209)

Un souffle turquoise s’élève au centre de cette toile, auréolé d’alvéoles blanches qui éclatent comme des bulles de lumière. À gauche, les ors et les bruns diffusent une chaleur terrestre, comme une roche ancienne traversée de braises invisibles. À droite, les bleus profonds et les indigos forment un abîme mouvant, semblable à un océan nocturne ou à une galaxie lointaine. Entre ces mondes, un réseau blanc se déploie comme une fracture lumineuse, une vague d’écume ou une constellation en expansion. Les touches rosées et violettes ajoutent une dimension poétique, rappelant que même dans les zones d’ombre, la couleur veille. La toile devient une cartographie sacrée, un espace où la matière se dilate et respire dans un éternel recommencement. Et si ce souffle turquoise n’était que le battement du cœur cosmique, visible l’espace d’un instant ?