Quintessence (1271)

Cette toile s’illumine comme un ciel traversé par une aurore flamboyante. En haut, des halos dorés et blancs semblent rayonner comme des soleils éclatés, diffusant leur lumière dans la matière environnante. Autour, les verts et turquoises se déploient en flux mouvants, tels des rivières célestes ou des nuées en suspension. Les violets, roses et carmins du bas rappellent une terre en fusion, vivante et organique, qui semble répondre à l’appel du ciel. Les cellules, denses et multiples, s’apparentent à la fois à des étoiles lointaines et à des organismes microscopiques, renforçant cette idée d’un lien intime entre le microcosme et le macrocosme. L’ensemble vibre d’une énergie chaude et lumineuse : une expansion qui unit ombre et clarté, ciel et profondeur. On y perçoit l’élan d’une création cosmique, comme si l’univers lui-même se souvenait de ses origines incandescentes.