Quintessence (1365)

Cette toile déploie un paysage imaginaire où les éléments semblent se répondre dans une harmonie vibrante. Les verts et ors diffusent une impression de terre fertile et lumineuse, tandis que les bleus et violets rappellent des ciels changeants ou des eaux profondes. Au centre, une veine rouge et rosée traverse la composition comme une rivière incandescente ou une déchirure céleste, reliant les différentes zones de couleur. Les cellules se multiplient et s’entrelacent, formant une texture vivante où chaque détail semble respirer. On y devine à la fois des éclats minéraux, des fragments de coraux et des constellations lointaines, comme si la toile condensait les langages du monde terrestre et de l’univers. C’est une peinture de circulation et de passage : chaque couleur glisse vers l’autre, chaque matière se transforme. Elle incarne l’esprit même de la série "Cosmose", où le ciel se confond avec la terre et où chaque fragment de lumière ouvre sur un infini en expansion.