Quintessence (1319)

La composition de cette peinture jaillit comme une gerbe de forces élémentaires : les flammes orangées et dorées s’élancent vers le haut, tandis que les bleus et les verts déferlent en vagues fluides. Entre eux, des réseaux rouges et bruns circulent comme des racines de feu, reliant ciel et terre, eau et lumière. On dirait un immense arbre de vie encore invisible, en train de pousser dans la matrice des éléments. Ici, le minéral s’anime, le végétal se prépare, l’énergie circule déjà comme une sève cosmique. Chaque veine de couleur devient le souvenir d’un souffle créateur qui met tout en mouvement. Cette toile raconte l’instant où le chaos devient germination, où l’univers semble prononcer son premier mot : VIE.