Quintessence (1346)

Un océan turquoise s’ouvre au sommet de cette toile, parcouru de cellules orangées qui éclatent comme des planètes en suspension. Juste en dessous, les violets profonds se déploient en une nuée vibrante, se mêlant aux roses éclatants et aux touches de bleu électrique. Tout semble jaillir, se répandre, comme une explosion de vie qui se libère dans l’espace. La densité des textures, le foisonnement des détails, créent un rythme organique qui donne à la composition l’allure d’une constellation en perpétuel mouvement. L’œil voyage sans fin, passant d’un amas de lumière à une coulée de couleur, comme s’il parcourait une galaxie encore en gestation. Ici, l’univers se raconte sous forme de cellules et de flux, de veines de feu et de rivières de lumière. C’est une peinture qui pulse, qui respire, qui nous entraîne dans une danse cosmique. Peut-être est-ce là l’écho de notre propre souffle, celui qui nous relie à la vastitude du monde.