Quintessence (1357)

Une déflagration de couleurs envahit cette toile, comme si la matière elle-même se dissolvait dans une chorégraphie céleste. Le vert profond et organique se déploie à gauche, semblable à une forêt cosmique, tandis que des flammes dorées et orangées surgissent, irradiant comme des éclats d’étoiles. Le rouge se répand en veines brûlantes, en dialogue avec les bleus et turquoises qui coulent en nappes liquides, apaisantes et vibrantes. Ici, chaque teinte prend vie, se fond, se confronte, créant un tumulte ordonné qui respire l’alchimie des origines. L’œil suit des filaments violets, des gouttelettes écarlates, des éclats dorés suspendus comme des constellations. Tout bouge, tout se transforme, dans une danse qui ne connaît ni début ni fin. La toile semble capter l’instant où l’univers devient souffle, énergie, lumière. Mais cette explosion est-elle un cri de naissance ou le chant d’adieu d’un monde en train de s’éteindre ?