Quintessence (445)

Un jaillissement incandescent éclaire le cœur de cette toile comme un soleil en pleine éclosion. Les flammes orangées se déploient en éventail, bousculant les nappes violettes et les nuées turquoise qui cherchent à résister à cette effusion de lumière. Autour, des éclaboussures rondes rappellent des planètes en orbite, témoins silencieux de cette collision cosmique. Les pourpres s’étirent comme des drapés célestes, tandis que les blancs, fluides et mouvants, semblent suspendre l’instant dans une paix fragile. C’est une rencontre de forces antagonistes : le feu et la glace, la clarté et l’ombre, la naissance et la dissolution. On y devine la respiration profonde de l’univers, cet élan vital qui fait jaillir des mondes entiers de l’alchimie des contraires. Ici, tout devient possible : l’infini se déploie dans un éclat d’aube éternelle.