Quintessence (419)

Un incendie solaire éclate au sommet de cette toile, embrasant l’espace de coulées rougeoyantes et d’éclats d’or liquide. Les jaunes flamboyants ruissellent comme des rivières de lumière, tandis que des braises orangées éclaboussent la surface en étincelles mouvantes. En contrepoint, la partie inférieure s’assombrit, saturée de pourpres profonds, de verts mystérieux et de violets constellés de cellules lumineuses. Là, on dirait une terre en gestation, parcourue de forces souterraines prêtes à surgir. La rencontre est fulgurante : l’air incandescent rencontre la matière dense, le souffle du ciel s’unit au feu des entrailles. Tout semble vibrer d’un élan de création, comme si une étoile naissait sous nos yeux. L’œuvre capture cet instant fragile où la destruction se confond avec la renaissance, où l’explosion devient promesse de mondes nouveaux.