Quintessence (733)

Cette toile s’ouvre sur une explosion de couleurs où se rencontrent les forces de la terre et de l’eau. Les bleus profonds s’étendent en nappes océaniques, ponctués de cercles orangés qui semblent flotter comme des planètes incandescentes. À droite, les bruns et cuivres se déploient tels des reliefs minéraux, tandis qu’en haut, l’orangé et le doré rayonnent comme un ciel embrasé par le soleil couchant. Le mouvement est tourbillonnant : les masses se heurtent, s’entrelacent, se dissolvent. On y sent à la fois l’élan d’un volcan en fusion et la fluidité d’un courant marin. Chaque trace est une mémoire en expansion, un instantané de métamorphose. Ici, l’univers respire dans son chaos fertile, et l’harmonie naît de cette tension entre stabilité et jaillissement.