L'effet mer (125)

Dans cette peinture, un navire flamboyant se détache sur des bandes d’ocre et de bleu limpide. Les formes vibrent comme des mirages, oscillant entre apparition et disparition. On croit percevoir un port d’attache ou une cité engloutie, surgissant de la mémoire des eaux. Les couleurs se superposent comme des strates d’émotions, témoignant d’un voyage intemporel. La mer devient ici une page vivante, inscrivant les traces du passage humain et des songes universels. Que reste-t-il de nos escales, une fois dissoutes dans l’infini des vagues ?