Printemps boréal (10)

Une cité translucide se dresse à l’horizon, surgissant de la brume comme un mirage né d’un rêve. Ses tours lumineuses se reflètent dans l’eau turquoise, fragiles colonnes de lumière prêtes à s’évanouir. Une voile s’incline et glisse, frôlant la surface silencieuse, avançant vers ce monde doré qui semble à la fois réel et insaisissable. Un halo irradie l’espace, enveloppant la scène d’une clarté douce, presque sacrée. Dans ce rayonnement, tout paraît en devenir : chaque éclat se transforme en promesse, chaque reflet en souffle neuf. Le printemps s’installe, mêlant sa fragilité à une flamboyance ardente. Les couleurs vibrent comme une prière silencieuse, annonçant la naissance d’un monde qui s’invente à chaque instant. Mais cette cité éthérée nous invite-t-elle à la rejoindre, ou n’est-elle qu’un miroir tendu à l’âme en quête de renouveau ?