La Cité d'iris

Dans cette peinture, un arc lumineux se déploie sur l’azur, tel un pont sacré reliant le ciel et la terre. Les couleurs éclatées – vert émeraude, or flamboyant, violet profond – s’entrelacent comme les reflets d’un arc-en-ciel vivant, messager d’espérance. Au centre, une cité émerge, fragile et radieuse, semblant jaillir de la lumière elle-même. Elle évoque la demeure invisible d’Iris, déesse ailée et messagère des dieux, qui portait sous ses pas l’éclat changeant des nuées colorées. La composition, vibrante et fluide, traduit l’harmonie entre les mondes : entre l’humain et le divin, entre le visible et l’invisible. Ici, la cité devient symbole d’un idéal spirituel, d’une rencontre possible entre nos limites terrestres et la transcendance. Et si l’arc-en-ciel n’était pas seulement un signe météorologique, mais le rappel éternel qu’un chemin lumineux relie toujours nos cœurs au souffle créateur ?