Le monde selon Jules

Dans cette peinture, des formes se métamorphosent comme dans un rêve d’enfance, où chaque créature naît d’une autre et s’entrelace dans une danse cosmique. Les couleurs ardentes – orangés, pourpres, violets – jaillissent sur un fond bleu intense, rappelant à la fois la profondeur des mers et l’infini du ciel. On croit y deviner un oiseau, mais aussi des êtres fabuleux, comme échappés des récits visionnaires de Jules Verne. Cette toile devient un hommage à l’imaginaire, à ces mondes souterrains ou marins qui nourrissent le désir d’exploration et la soif d’inconnu. Chaque geste du pinceau évoque une interconnexion secrète : le vivant y apparaît comme un grand organisme où tout est lié, où chaque élément trouve sa place dans l’harmonie de l’ensemble. L’œuvre nous rappelle que l’univers n’est pas morcelé, mais tissé d’une seule trame, vibrante et mystérieuse. Ici, le regard s’ouvre à une vision où science et poésie se rejoignent, où l’art rejoint le rêve.