Pneuma, l'âme du monde

Au centre de la toile s’élève un oiseau blanc, colombe intemporelle, messagère des hauteurs. Il fend l’espace avec une grâce lumineuse, ses ailes s’embrasant des éclats du feu vibrant derrière lui. Ce brasier n’est pas destructeur : il est source, flamme primordiale, ardente comme un cœur universel. Autour, le ciel se décline en turquoise, vert et bleu, comme pour rappeler que l’infini a été conçu dans un souffle invisible. Pneuma, c’est ce souffle créateur, cette respiration sacrée qui précède l’acte, ce frisson d’intention avant que la matière n’apparaisse. La peinture nous parle d’un monde façonné non par hasard, mais par une volonté intime, mystérieuse et bienveillante. L’oiseau, porteur de l’Esprit, incarne la foi en ce souffle originel qui relie tout être à l’univers. Ainsi, la toile devient méditation sur la genèse et l’harmonie : chaque couleur, chaque élan pictural rappelle que nous sommes nés d’un souffle, et que ce souffle continue de nous traverser.