Quintessence (1021)

Dans cette peinture, un embrasement flamboyant se déploie, où les rouges et orangés semblent jaillir comme des coulées de lave ou des coraux en incandescence. Les turquoises et les bleus, en contraste, ouvrent des passages liquides, semblables à des lagunes célestes ou à des fragments de nébuleuses. Les cellules se resserrent et s’éparpillent, donnant l’impression d’une matière en perpétuelle métamorphose, entre dissolution et apparition. Les ors et bruns diffusent une chaleur minérale, ancrant cette effervescence dans une dimension terrestre, presque volcanique. L’ensemble respire une vitalité à la fois joyeuse et chaotique, comme si la toile captait le moment exact où la création jaillit de la tourmente. Est-ce une vision des entrailles de la Terre ou bien une fenêtre ouverte sur l’origine des étoiles ?