Quintessence (1011)

Une déflagration de pourpres et de rouges embrase cette toile, comme un incendie cosmique ou la floraison d’un récif incandescent. Les cellules orangées s’agrègent en grappes ardentes, tandis que les violets profonds se déploient en nappes mystérieuses, rappelant à la fois la densité d’une nébuleuse et l’opacité des abysses. En contrepoint, les beiges et dorés du bas diffusent une chaleur minérale, évoquant le sol d’une planète naissante ou la croûte terrestre en fusion. Les bleus et turquoises, en haut, ouvrent une échappée vers l’infini, comme un océan céleste apaisant cette effervescence. Tout semble pris dans un mouvement de collision et de fusion, où les éléments contraires s’unissent pour engendrer l’inattendu. Et si cette toile n’était autre que le portrait de la création elle-même, là où la matière se fait lumière ?