Quintessence (1042)

Un flux tumultueux traverse cette toile, où les rouges et orangés s’enchevêtrent aux bleus intenses dans une lutte incandescente. On dirait une vague en feu, un océan en fusion qui se cabre et se brise contre l’invisible. Les cellules turquoise et violettes se diluent comme des bulles fragiles dans ce courant violent, évoquant tantôt des constellations marines, tantôt des fragments de galaxies. Chaque zone paraît animée d’un souffle propre, comme si mille micro-univers cohabitaient dans une même expansion. L’œil se perd dans ce maelstrom, oscillant entre profondeur abyssale et explosion stellaire. Est-ce une mer agitée ou une carte cosmique ? Peut-être les deux, car cette peinture semble vouloir rappeler que l’eau et les étoiles naissent du même chaos originel.