Quintessence (1163)

Cette peinture semble raconter l’instant où la vie s’organise dans un foisonnement d’énergies colorées. À gauche, les cellules bleues et blanches forment comme une mer originelle, limpide et fluide, où tout est encore potentiel. À droite, les pourpres, les violets et les rouges s’élancent dans une effervescence ardente, comme une germination en pleine explosion. Entre les deux, les ocres et les verts rappellent la promesse de la terre, matière accueillante prête à recevoir l’élan vital. On a l’impression de voir la danse des éléments (eau, feu, air, terre) converger vers une symphonie commune. Ici, la genèse prend des allures de célébration : le chaos n’est plus désordre, mais musique silencieuse qui engendre l’harmonie. Et si l’univers n’était rien d’autre qu’un immense organisme vivant, dont nous percevons seulement les battements colorés ?