Quintessence (1187)

Cette toile ressemble à une corolle céleste : les violets profonds s’ouvrent à gauche, pareils à des pétales mystérieux, tandis que les verts foisonnants s’épanouissent en haut comme une canopée d’émeraude. Les rouges et orangés flamboyants s’élancent à droite, évoquant des fleurs de feu, et les roses tendres se diffusent en nappes douces, telles des floraisons printanières. Au centre, un cœur lumineux rassemble toutes ces énergies en une explosion de vie, comme une fleur universelle qui contient toutes les couleurs. Ce tableau est un jardin originel, à la fois terrestre et cosmique, où chaque cellule est à la fois graine et étoile, pollen et lumière. Ici, l’univers se fait fleur pour nous rappeler que la création n’est pas seulement matière, mais aussi beauté offerte, élan de grâce.