Quintessence (1193)

Dans cette peinture, les rouges flamboyants s’entrelacent aux bleus et aux ors, formant un réseau vibrant qui évoque à la fois des veines, des racines et des constellations. La matière semble s’animer d’un pouls secret : on dirait le flux vital qui circule, irrigue et nourrit. Les cellules s’ouvrent et se relient entre elles, dessinant une carte mystérieuse du vivant. On pourrait y voir une ébauche d’organisme, un embryon cosmique en train de prendre forme, ou encore le cœur incandescent de la Terre battant à travers ses éléments. Chaque éclat, chaque goutte, porte l’élan de la création. N’est-ce pas le reflet de cette vérité universelle : tout ce qui vit est relié par le même sang de lumière ?